Cette exposition n’aurait pas vu le jour sans son contraire souvent souhaité « le plus »: plus de moyens, de souplesse, de talent, de temps, de chance etc., toutes directions générant frustrations et recommencements comme sur l’hydre où poussent toujours de nouvelles têtes. D’un chaos trop plein, l’idée s’est imposée d’explorer le moins, cette voie même qu’emprunta le petit Poucet en allant vers les miettes retrouver son chemin. Minimal et zen, mots souvent pris à partie et malmenés pour aborder le « less is more », locution en soi chargée d’ambition. Être tiré vers l’essentiel ne va pas de soi, c’est une démarche proche de la simplicité volontaire. Quand elle s’impose, mieux vaut y souscrire et entre le plus et le pire, élire le moins. Nous y voilà! Christian Lambert et moi souhaitions célébrer ces diminuendo de formes, ces économies de pigments, cherchant tout de même la rigueur efficace de propos simplement adressés. Une matière abondante, un sumo presque, s’offrait à nos choix; sans prouver un point, notre exposition montre en tout cas une diversité improbable au regard de la figuration, et ses effusions courantes.
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Cette exposition n’aurait pas vu le jour si son contraire « Plus… » n’avait pas existé : plus de moyens, plus de souplesse, plus de talent, plus de temps, plus de chance etc., chaque direction générant ses propres frustrations et ses nouveaux départs, telle l’hydre avec sa croissance incessante de nouvelles têtes.
Du chaos de la plénitude est née l’idée d’explorer la petitesse, le même chemin emprunté par Poucette qui suivait les miettes de pain pour retrouver son chemin. Minimaliste et zen, des mots galvaudés pour désigner « moins, c’est plus », une expression idiomatique et ambitieuse.
Se laisser guider par l’essence des choses n’est pas aussi simple qu’il y paraît. C’est comparable à la simplicité volontaire. Quand cela devient une nécessité, mieux vaut s’y plier. Entre le maximum et le pire, mieux vaut choisir le minimum. Voilà !
Christian Lambert et moi-même souhaitons célébrer un diminuendo des formes, la palette discrète tout en conservant la rigueur des sujets abordés simplement.
Une riche matérialité nous a été offerte. Sans vouloir prouver quoi que ce soit, notre exposition témoigne d’une diversité inhabituelle de la figuration et de ses dérives actuelles.
Artistes: Josef Albers, Marcel Barbeau, Marcel Barbeau, Roger Bellemare, Yves Gaucher, Yves Gaucher, Mathieu Gaudet, Betty Goodwin, Mathieu Grenier, John Heward, Lyne Lapointe, Jean-Michel Leclerc, Fernand Leduc, Maclean, David Rabinowitch, Rober Racine, Stéphane La Rue
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